• Vampires assoiffés de tristesses humaines,
    S'abreuvant, en riant, de larmes et de peurs.
    Ogres à l'appétit démesuré, sans cœur,
    Sanguinaires armés de leur terrible haine.

    Ils se congratulent, dans leurs palais de peines,
    Assemblées perverses d'ignobles dictateurs.
    Sur la table, posé, un bouquet de ces fleurs,
    Fanées, qui exhalent leur effroyable haleine.

    Ils écoutent, comme sinistres mélodies,
    Les cris des enfants qui redoutent, chaque nuit,
    Les sévices cruels des journées à venir.

    Cancrelats du passé, déjections de l'Histoire,
    Souillures du présent, chancres de l'avenir,
    Qui jouissent à voir les visages sans espoir.


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