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Allongé sur un lit d'hôpital, cette nuit,
Qui étale, dehors, son sombre et frais manteau,
Lui semble triste quand les étoiles, là-haut,
Ne brillent plus dans les derniers temps de sa vie.
Il ne peut s'endormir, agacé par le bruit
De cette machine qui surveille son cœur.
Longues sont les heures, quand hurle la douleur
Qui harcèle son corps et son âme meurtris.
Des bruits de pas, soudain, dans le couloir désert.
La porte, lentement, s'ouvre sur l'infirmière
Qui sourit, le soigne, puis lui dit au revoir.
Et, dans le ciel, alors, les nuages, nombreux,
Recouvrent la lune. La nuit est froide, noire.
Le patient, dans son lit, vient de fermer les yeux.
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Si nombreux ont été les peintres à venir,
Donner à ce monde leurs œuvres les plus belles,
Au bord de cette mer, c'est parce que le ciel,
En ces lieux, est unique et superbe à décrire.
Je me suis retrouvé, avec un grand plaisir,
Sur ces doux rivages et, m'y promenant, tel
Un pinceau sur la toile, ai trouvé irréels
Ces paysages qui ne peuvent que séduire.
Les fières demeures regardaient les nuages
Jouer avec les flots et le soleil de passage
En offrant ces couleurs à l'horizon normand.
Le temps d'une pensée, je me suis vu marcher
Dans les couloirs somptueux d'un de ces beaux musées
Où de grands artistes exposent leur talent.
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En cette heure sombre qui précède l'aurore,
Clignote, vieillissant, le triste lampadaire,
Dont le regard, jaune et froid, à grand peine, éclaire
Les rues vides d'une ville qui dort encore.
Sinistre, ce brouillard qui s'étale dehors,
Étranges, les ombres et les pâles lumières
Des rares voitures qui passent, éphémères,
Fantômes effrayants, dans ce curieux décor.
Sur les trottoirs mouillés par la pluie de la nuit,
Les feuilles des arbres paraissent endormies,
Ainsi que cet homme qui promène son chien.
A l'horizon, pourtant, le soleil reviendra,
Offrant ses superbes couleurs à ce matin,
Comme le fait l'espoir, quand les peines sont là.
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