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Malmené par les vents, comme ce bel oiseau
Vaincu par la tempête, il peut voir s'éloigner
La côte et ses espoirs, Paimpol et son clocher,
Les jours d'avant, au port, terrestre matelot.
Et la pluie s'abat sur les voiles du bateau,
Pendant que pleure, seul, son cœur de trop aimer
Celle qu'il voudrait, à son retour, épouser,
Dont le nom embellit la coque du rafiot.
Coup d’œil en arrière, vers le passé récent,
Disparaissent, soudain, les lumières d'Ouessant
Et les sourires dans son regard d'un bleu mer.
Détresse habituelle de ces marins bretons,
Arpentant le monde, promeneurs solitaires,
Ne sachant s'ils pourront rentrer à la maison.
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Le soir, quand de rouge s'habille le couchant,
Se plaisent à danser et chanter, talentueux,
Des agiles oiseaux qui prennent le ciel bleu
Comme décor somptueux d'un ballet élégant.
De leurs grandes ailes, valsent les goélands
Qui aiment se montrer, en seigneurs majestueux.
Des hirondelles, en voltigeurs harmonieux,
Font de même, berçant le soleil s'endormant.
Et la lune se croit l'unique spectateur
De cette séance. La subtile pâleur
De son visage ému a l'éclat de ses rêves.
C'est sans compter sur ma présence, cette nuit,
Qui aime regarder ces choses si jolies.
C'est sans compter sur les étoiles qui se lèvent.
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