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Par sherlhac holmes le 9 Septembre 2016 à 17:29
Le bleu de ses yeux, tel l'azur de l'océan,
Où je pourrais nager des heures et rêver,
Le violet délicat des lavandes, l'été,
Qui exhalent, comme elle, un parfum enivrant.
Quand l'orange, que prend l'horizon, au levant,
Berce, ainsi que sa voix, mon cœur et mes pensées,
Le jaune du soleil s'amuse à s'inviter
Dans ses doux cheveux qui s'envolent dans le vent.Le vert de l'Irlande aux paysages somptueux,
Lui, est jaloux de son visage merveilleux.
L'indigo, dites-vous? D'accord, je vous le laisse.
Je n'en ai pas besoin, car je peux voir, aussi,
Le rouge flamboyant de ces roses jolies,
Aux pétales ornant son corps plein de tendresse.
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Par sherlhac holmes le 3 Septembre 2016 à 12:48
Ornant les gradins, les magnifiques bannières
S'offraient aux regards de la foule réunie
Qui tentait de nommer, en lançant des paris,
Sous les heaumes d'acier, quelques visages fiers.
Les dames, superbes, s'étaient parées, altières,
De robes et bijoux, rivalisant, ainsi,
Avec les opulents et colorés habits
Des nobles et princes de France et d'Angleterre.
La fine fleur de la chevalerie guettait,
Tenant, non sans mal, les destriers qui piaffaient,
Le moment opportun de prouver sa valeur.
Soudain, un cor chanta la présence du roi,
Que le peuple accueillit d'une folle clameur
Qui ne cessa qu'à la fin des fougueux combats.
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Par sherlhac holmes le 15 Août 2016 à 16:33
Superbe, s'élève la brume du matin,
S'accrochant, vaillamment, sur les bords escarpés
Des hautes montagnes qui semblent contempler
Le soleil s'embraser sur l'horizon lointain.
La rivière danse, quand ses flots cristallins
Cheminent, patiemment, dans l'étroite vallée,
Valsant vers le couchant, lentement, pour aller
Où la lune éclaire cette nuit qui prend fin.
Un homme peu pressé pourrait passer, ici,
Des heures entières, s'attardant, ébloui
Par ces paysages, somptueux, du Languedoc.
Hélas, point de cela pour les troupes du Roy,
Assiégeant le château, solide comme un roc.
Déjà, le coq chante, comme les arcs là-bas.
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Par sherlhac holmes le 25 Juillet 2016 à 09:18
Malmené par les vents, comme ce bel oiseau
Vaincu par la tempête, il peut voir s'éloigner
La côte et ses espoirs, Paimpol et son clocher,
Les jours d'avant, au port, terrestre matelot.
Et la pluie s'abat sur les voiles du bateau,
Pendant que pleure, seul, son cœur de trop aimer
Celle qu'il voudrait, à son retour, épouser,
Dont le nom embellit la coque du rafiot.
Coup d’œil en arrière, vers le passé récent,
Disparaissent, soudain, les lumières d'Ouessant
Et les sourires dans son regard d'un bleu mer.
Détresse habituelle de ces marins bretons,
Arpentant le monde, promeneurs solitaires,
Ne sachant s'ils pourront rentrer à la maison.
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Par sherlhac holmes le 10 Juillet 2016 à 06:40
Le soir, quand de rouge s'habille le couchant,
Se plaisent à danser et chanter, talentueux,
Des agiles oiseaux qui prennent le ciel bleu
Comme décor somptueux d'un ballet élégant.
De leurs grandes ailes, valsent les goélands
Qui aiment se montrer, en seigneurs majestueux.
Des hirondelles, en voltigeurs harmonieux,
Font de même, berçant le soleil s'endormant.
Et la lune se croit l'unique spectateur
De cette séance. La subtile pâleur
De son visage ému a l'éclat de ses rêves.
C'est sans compter sur ma présence, cette nuit,
Qui aime regarder ces choses si jolies.
C'est sans compter sur les étoiles qui se lèvent.
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