• Ciel Normand

    Si nombreux ont été les peintres à venir,
    Donner à ce monde leurs œuvres les plus belles,
    Au bord de cette mer, c'est parce que le ciel,
    En ces lieux, est unique et superbe à décrire.

    Je me suis retrouvé, avec un grand plaisir,
    Sur ces doux rivages et, m'y promenant, tel
    Un pinceau sur la toile, ai trouvé irréels
    Ces paysages qui ne peuvent que séduire.

    Les fières demeures regardaient les nuages
    Jouer avec les flots et le soleil de passage
    En offrant ces couleurs à l'horizon normand.

    Le temps d'une pensée, je me suis vu marcher
    Dans les couloirs somptueux d'un de ces beaux musées
    Où de grands artistes exposent leur talent.


    votre commentaire
  • En cette heure sombre qui précède l'aurore,
    Clignote, vieillissant, le triste lampadaire,
    Dont le regard, jaune et froid, à grand peine, éclaire
    Les rues vides d'une ville qui dort encore.

    Sinistre, ce brouillard qui s'étale dehors,
    Étranges, les ombres et les pâles lumières
    Des rares voitures qui passent, éphémères,
    Fantômes effrayants, dans ce curieux décor.

    Sur les trottoirs mouillés par la pluie de la nuit,
    Les feuilles des arbres paraissent endormies,
    Ainsi que cet homme qui promène son chien.

    A l'horizon, pourtant, le soleil reviendra,
    Offrant ses superbes couleurs à ce matin,

    Comme le fait l'espoir, quand les peines sont là.


    votre commentaire
  • La vie

    La vie, finalement, n'est-elle qu'un tableau
    Que notre âme sensible aimerait dessiner,
    A l'image de ces artistes insensés
    Peuplant les musées de leurs habiles pinceaux?

    J'aimerais tant pouvoir décrire tous ces beaux
    Instants qui font de nos jours l'immense beauté.
    Et je voudrais, aussi, voir mes mains s'agiter
    Avec le talent de qui fait danser les mots.

    Car je suis peu doué dans l'art d'embellir les toiles
    Et je n'ai, pour chanter la clarté des étoiles,
    Que ma feuille blanche à noircir de mon crayon.

    La vie, finalement, n'est-elle qu'un poème
    Où l'écrivain esquisse, avec tendre passion,
    Songes superbes et paysages qu'il aime?


    1 commentaire
  • Un rouge visage, s'élevant au-dessus
    De l'horizon brumeux et du bleu océan,
    Éclaire tendrement la ville s'éveillant
    Et les pas fatigués qui arpentent ses rues.

    Une voile, au lointain, vers des lieux inconnus,
    Vogue, solitaire. Nombreux, les goélands
    L'accompagnent, de leur chant puissant et strident,
    Vers l'aventure et les rivages qu'ils ont vus.

    Une étoile, timide, au Nord, s'est attardée
    Et cherche la lune, claire, qui est allée
    Se coucher, ravie de son nocturne voyage.

    Un tableau habituel de ces jolis matins,
    Froids et beaux, typiques de l'hiver qui prend fin
    Et du printemps naissant qui peint les paysages.


    votre commentaire
  • Quand vient le froid

    J'ai froid ce matin et ça me chauffe le cœur,
    Voyant, vers l'horizon, le soleil se lever
    Dans le bleu délicat d'un ciel de février,
    Quand l'hiver apporte ses nombreuses fraîcheurs.

    Mon regard s'attarde sur la pâle blancheur
    Qui habille les champs de ce matin givré,
    Promesse de neige qui pourrait arriver
    Dans les jours à venir ou les prochaines heures.

    La nuit était claire, les étoiles brillaient.
    Je me souviens de la lune qui éclairait,
    D'un éclat timide, les maisons endormies.

    C'était il y a des heures, j'étais debout,
    A chercher le sommeil. Alors, je me suis dit
    Que le matin serait froid et pourtant si doux.


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique