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Brume au Havre
Que j'aime ce brouillard qui s'amuse à cacher,
A mon regard curieux, la ville qui s'éveille,
Alors que s'invite, rougissant, le soleil,
Dans ce tableau somptueux d'une fraîche journée.
Et les pelouses sont blanchies par la rosée,
Dessinant des formes me semblant irréelles,
Au gré des pas légers des grives et corneilles
Qui accueillent l'aube de leur chant passionné.
La mer, d'un bleu pâle, se confond, au lointain,
Avec le ciel qui tarde à choisir, ce matin,
Les couleurs qu'il prendra dans les jours à venir.
Les bateaux de pêche disparaissent, là-bas,
Ainsi que les cargos, les voiliers de loisir,
Image du Havre, telle que je la vois.
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