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Le marin breton
Malmené par les vents, comme ce bel oiseau
Vaincu par la tempête, il peut voir s'éloigner
La côte et ses espoirs, Paimpol et son clocher,
Les jours d'avant, au port, terrestre matelot.
Et la pluie s'abat sur les voiles du bateau,
Pendant que pleure, seul, son cœur de trop aimer
Celle qu'il voudrait, à son retour, épouser,
Dont le nom embellit la coque du rafiot.
Coup d’œil en arrière, vers le passé récent,
Disparaissent, soudain, les lumières d'Ouessant
Et les sourires dans son regard d'un bleu mer.
Détresse habituelle de ces marins bretons,
Arpentant le monde, promeneurs solitaires,
Ne sachant s'ils pourront rentrer à la maison.
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